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Connaissez-vous le FLEXITARISME?

Il s'agit selon les travaux de chercheurs spécialistes en agro-écologie et en nutrition de la définition d'une approche modérée et raisonnée de l'alimentation (pour les omnivores!), plus respectueuse de la santé humaine, des animaux et de l'environnement (les 3 piliers de l'existence sur terre). Il s'agit en fait d'une attitude intermédiaire entre le régime végétarien et le régime omnivore de type occidental, soit un ratio de 85/15,

85% de produits végétaux minimum et 15% de produits animaux maximum.

Pourquoi ce ratio?

En 2009, le rapport de l'INRA-Cirad "Agrimonde", annonçait que pour atteindre et nourrir la population mondiale à l'horizon 2050 (soit environ 9 milliards d'êtres humains) notre environnement agricole devrait fournir 2500 Kcal de produits végétaux (83%) et 500 Kcal de produits animaux (17%), en incluant les calories perdues entre l'achat des produits et leur ingestion. Ce qui signifie selon le rapport de la FAO (organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) qu'il nous faudrait accroitre la production agricole de notre planète de 70%, ce qui passe forcément par l'amélioration des rendements et l'accroissement des surfaces cultivées.

Aujourd'hui notre consommation de produits animaux est d'environ 30%, or la science montre de façon claire qu'un système alimentaire durable implique de réduire la production de viande et plus généralement de produits animaux au minimum de moitié.

Concrètement qu'implique le "flexitarisme " ?

Le principe est de consommer de la viande de façon occasionnelle (le Week-end ou lors d'évènements festifs, entre amis…) et non plus quotidienne, de ce fait, la viande plutôt que d'être considérée comme l'aliment principal d'un repas devient l'élément secondaire.

Le "flexitarisme" c'est redonner aux produits animaux leur juste place dans notre régime alimentaire, à savoir celle d'un accompagnement des produits végétaux et non l'inverse comme c'est le cas aujourd'hui.

Cela implique enfin de "reformater" notre logiciel qui considère que "sans viande un repas n'est pas un repas" par un nouveau slogan qui considère que "sans produits végétaux, un repas n'est pas un bon repas"!.

En divisant notre consommation de produits animaux par deux, nous pourrions nous offrir une viande de meilleure qualité, cela contribuerait également à restaurer des filières viandes plus durables et plus respectueuses des animaux (et enfn reconnaitre la souffrance animale).

Il est d'ailleurs étonnant, au vue des évidences scientifiques (environnementales ou sanitaires), que le message de consommer moins de viande ne soit pas davantage martelé tout comme celui de consommer moins de produits ultra transformés, a se demander si l'économie ne prime pas sur la santé humaine, la protection de l'environnement et le bien- être animal...


Pour en savoir plus "Halte aux aliments ultra transformés" du Dr Anthony FARDET

Valérie


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