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Le Diabète de type 1


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Ce diabète est avant tout une maladie auto-immune caractérisée par la destruction des cellules ß du pancréas ce qui entraine une sécrétion faible ou inexistante de l’insuline.

(Les symptômes apparaissent lorsque 90% des cellules sont détruites)

Une profusion d’articles existe au sujet de la relation entre la maladie cœliaque (intolérance au gluten) et le diabète de type 1. Le plus démonstratif a été publié en mai 2002 dans « pediactrics » et il fait état d’une prévalence vingt fois supérieure de la maladie cœliaque chez les enfants et adolescents diabétiques de type 1 par rapport à la population générale.

On constate d’ailleurs une prévalence accrue de la maladie cœliaque chez les individus atteints d’un diabète de type 1 dans le monde entier.

(De nombreuses études sur le sujet peuvent être consultées sur le site « PUBMED » {en anglais}, site de référence des études scientifiques)

Ce fait est tout à fait explicable car l’intolérance au gluten provoque une perméabilité intestinale qui à terme va créer une hyper sollicitation du système immunitaire.

La base moléculaire de la toxicité des protéines céréalières est constituée par un peptide de 33 acides aminés, obtenu par la digestion de la gliadine, cette sous protéine du gluten contenue dans le blé.

Appelé « 33-mer gliadine », ce peptide contient énormément de proline (particulièrement difficile à digérer) et beaucoup de glutamine.

Cette particularité de la gliadine explique sa farouche résistance à toute forme de digestion par nos enzymes protéolytiques, qu’elles soient gastriques, pancréatiques ou inclus dans la bordure en brosse de l’intestin grêle.

Ce peptide constitue un substrat pour la transglutaminases tissulaire. Cette enzyme est localisée dans la lamina propria générant indirectement des auto-anticorps caractéristiques de la maladie :

les IgA transglutaminases (anticorps qui seront recherchés dans la prise de sang pour confirmer ou non l’intolérance au gluten). Une réponse immunitaire sera alors déclenchée par l’organisme, produisant des cytokines qui vont progressivement atrophier les villosités intestinales.

Conséquences :

L’existence d’un « LEAKY GUT SYNDROME » ou « perméabilité intestinale implique deux types de perturbations :

· La perte d’absorption entraine divers syndromes carenciels

· L’atrophie de la barrière intestinale favorise les troubles immunitaires (conséquence de l’entrée massive d’antigènes au travers des jonctions serrées devenues perméables, porte ouverte également à l’atopie, l’auto-immunité et l’inflammation.)

Il est donc intéressant en cas de diagnostic de diabète de type 1 d’effectuer une recherche de maladie cœliaque, même si celle-ci semble asymptomatique, ce qui est souvent le cas.

D’autres pistes sont également à l’étude comme l’incidence du lait de vache sur le déclenchement de la maladie, notamment chez les nourrissons ayant été nourris précocement au lait de vache et n’ayant pas bénéficiés de l’allaitement maternelle. Autre piste envisagée, l’infection virale (soupçonnée également dans le processus de dysbiose intestinale), et notamment l’infection au virus Epstein-Barr, au virus Coxsackie ou au cytomégalovirus, par exemple, pourrait déclencher la réaction auto-immune contre le pancréas.

Comment gérer le diabète de type 1

Tout d’abord l’hygiène de vie doit être stricte : alimentation saine et exercices physiques réguliers !!!

Activité physique :

Les muscles sollicités par l’exercice consomment du glucose, ce qui en abaisse le taux dans le sang.

L’on constate une amélioration de l’hémoglobine glyquée (A1C) à la suite de l’augmentation du niveau d’activité physique chez des enfants et adolescents diabétiques de type 1.

La pratique d’une activité physique permet une baisse significative du stress. Le stress agit directement sur la glycémie car les hormones du stress (cortisol et adrénaline) sont hyperglycémiantes.

Alimentation :

Elle joue un rôle majeur dans la prévention et le traitement du diabète. Contrairement à une idée reçu on ne diminue pas la proportion de glucides de la ration alimentaire mais l’on fait attention à la qualité des glucides ingérés :

En règle générale :

- Favoriser les aliments à IG faible (IG = capacité d’un aliment à élever la glycémie).

- Favoriser la consommation d’aliments riches en fibres (fruits, légumes, légumineuses, céréales non raffinés-éviction du gluten si maladie cœliaque avérée)

Les fibres ralentissent l’absorption des glucides au niveau de l’intestin

-Réserver l’absorption des aliments sucrés lors des repas associant des protéines et des lipides.

- Augmenter la part des oméga-3 qui sont anti-inflammatoires (petits poissons gras types sardines ou maquereaux en conserve de qualité et à l’huile d’olive- utiliser l’huile de colza bio crue pour les assaisonnements- graines de chia-graines de lin-noix...)

-Préférer les aliments semi-complets

-Préférer les viandes maigres, poissons, crustacés, mollusques, protéines végétales, algues

-Consommer des aliments riches en anti-oxydants (choux, noix, spiruline, thé vert

SENCHA ou MATCHA…)

Autre conseil :

Faire régulièrement des cures de détoxification du foie


Valérie LENFANT,

Naturopathe

 
 
 

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